Paea
Dernière commune de l’agglomération urbaine, Paea est située sur la côté ouest de Tahiti. Commune dense et urbaine, elle reste toutefois largement tournée vers la pêche.© Lauric Thiault
13021
habitants en 2017
65 km²
de terres émergées
Paea, située sur la côte ouest de Tahiti, ancien district rural est la dernière commune urbaine de l’agglomération de Papeete. Largement tournée vers la capitale, la population reste toutefois très attachée à la pêche : elle est d’ailleurs équipée d’une marina et d’un port de pêche qui permettent d’accueillir bonitiers et potimarara. Les trous à thons ou aahi situés à l’extérieur du récif près des passes concentrent une partie de l’activité, mais la pêche est aussi pratiquée à l’intérieur du lagon. Si les grands filets, notamment pour la pêche aux ature, ont quasiment disparu de la commune, en revanche, les pêches à la ligne et au fusil sont largement pratiquées.
L’urbanisation de la commune fait peser une menace importante sur les écosystèmes coralliens, notamment du fait des multiples risques de pollution (déversement des eaux usées dans le lagon par exemple).
CE QUE NOUS AVONS FAIT
Présentation du projet et échanges avec les autorités et la population locales
- Rencontre avec l’équipe municipale pour présenter la méthodologie et les outils à disposition des populations pour la création d’une aire marine gérée et comprendre le contexte et les enjeux locaux ;
- Rencontre avec des représentants de pêcheurs pour évoquer avec eux les problématiques qu’ils identifient dans les domaines de la pêche, de l’évolution des stocks de poissons, de la gouvernance pour la gestion des ressources, etc.
Comptages et restitution à la population
- Réalisation d’un suivi écologique avec comptage des poissons, des invertébrés et identification du substrat ;
- Restitution des résultats aux pêcheurs et à la population ;
- Échanges sur les données et recueil des avis quant à un projet de rāhui.
Étude pour l’intégration d’une gouvernance participative pour la création et la gestion d’un rāhui sur la commune
- Cartographie des activités côtières et de l’utilisation des terres ;
- Enquêtes auprès des utilisateurs du territoire habité : identifier les lieux et les pratiques et usages associés et caractériser les impacts écologiques des activités et usages sur le lagon ;
- Création d’un lexique toponymique des usages du lagon pour soutenir l’implantation du rāhui.