Une gestion ancrée dans la culture polynésienne

Notre démarche s’appuie sur le rāhui, une pratique ancienne et sacrée des sociétés polynésiennes d’avant le contact européen.

À l’origine, les ari’i (chefs) ou les tahu’a (experts) imposaient le rāhui pour interdire temporairement l’accès à certaines zones ou ressources, affirmant ainsi leur autorité et le respect des équilibres naturels. Cette interdiction était aussi renforcée par des croyances fortes : la transgresser pouvait attirer le malheur, voire la mort.

Aujourd’hui, les communautés locales redonnent vie à cette pratique pour mieux gérer leurs ressources. Décidé collectivement et géré par un tōmite (comité de gestion), le rāhui s’applique souvent à une partie du lagon pour permettre aux écosystèmes de se régénérer.

Les rāhui contemporains combinent savoirs locaux et outils scientifiques pour mieux comprendre leur impact et ajuster les règles si nécessaire.