Christine est franco-vénézuélienne. Lors de son master en anthropologie à l’Université de Lyon 2, elle a mené une recherche, au carrefour de l’ethnobotanique et de l’anthropologie de la nature, sur les liens entre les humains et les végétaux dans un contexte de changement climatique au Kiribati dans l’atoll de Marakei. Christine s’est ensuite engagée dans un projet de thèse en 2019 qui porte sur les lectures des signes des environnements animal, végétal, atmosphérique, céleste et marin qui permettent aux habitants d’anticiper des événements à venir et qui rythment la vie sociale. La fermeture des frontières des Kiribati due à l’épidémie de COVID-19 a contraint Christine suspendre temporairement sa thèse. En juin 2021, elle rejoint ainsi l’équipe du Rāhui Center pour travailler à Arutua et Rangiroa. Elle y mène une étude ethnographique sur la pêche récifo-lagonaire et s’intéresse en particulier aux techniques, pratiques et savoirs des populations locales en la matière.
